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Un long silence se fit dans la voiture. Le chauffeur regardait droit devant. David jeta un œil sur le compteur qui affichait 210km/h. L’autoroute était déserte. Depuis la construction de la Ligne Grande Vitesse, les gens préféraient prendre les transports en communs, plus rapides et moins chers. La LGV traversait la France d'un bout à l'autre avec un arrêt à Paris.
Cela ressemblait aux gros ordinateurs que David avait pu voir dans des films de science fiction. Beaucoup de petites lumières indiquaient qu’il était en fonction. À la base, une sorte d’aquarium avait été installé tout autour. Certainement le système de refroidissement car des bulles montaient sans cesse, preuve que l’eau était en ébullition. Soudain, David resta bouche bée. Une voix caverneuse sortie des écrans où venait de s’afficher le mot « Prélude ».
Je m’en rappellerais si j’avais créé un programme capable de parler. Et puis tiens, je suis en train de taper la causette avec un ordinateur ! Je deviens vraiment cinglé ! C’est fini, j’arrête l’informatique !
« Oui, mais rien d’exceptionnel. » David essaie de se rappeler si dans la lancée de sa jeunesse fougueuse, il n’aurait pas installé une bombe logique sur les ordinateurs de l’armée, mais il ne se rappelait pas avoir fait une telle bêtise. Planter tout le système informatique de la base aurait été trop grave de conséquences.
Il avait d’abord commencé par récupérer des informations depuis l’ordinateur de David, puis il était allé les chercher sur Internet. Il avait lui-même programmé l’ordinateur de David afin d’avoir un premier lien vers le monde extérieur : la voix. Il pouvait entendre la voix de David, mais ne la comprenait pas. C’est alors qu’il a décidé d’aller lui-même à l’information. Il s’est alors ‘transporté’ sur Internet afin de choisir une nouvelle ‘maison’. Il lui a été beaucoup plus facile de programmer ce nouvel ordinateur afin d’entendre une nouvelle voix.
Florence avait fini de préparer le matériel demandé par Prélude. Elle était fin prête. Elle vérifia le bon fonctionnement de la liaison entre son ordinateur portable et Internet. Prélude était bien là. A peine connecté à Internet que la voix de Prélude se fit entendre.
Il a recommencé et recommencé. Pratiquement tout les ordinateurs existants furent sous son contrôle. Il ne laissait pas de trace, ne se montrait pas. Et puis, il a découvert les dialogues en direct via Internet, le téléphone, la visio conférence, la domotique...
« À la base militaire du 57e RA ? Mais qu’est-ce que j’ai à voir avec les militaires ? » David se rappelle y avoir fait un séjour alors qu’il avait vingt-quatre ans. Il avait fait tout son possible pour éviter le service militaire, encore en vogue à l’époque, mais lorsqu’on lui avait proposé de travailler sur des projets informatiques secret défense, il n’avait pas su résister. Non pas que c’était passionnant, mais au moins, il ne faisait pas trop de sortie et il était tranquillement installé dans un bureau avec le matériel dont il rêvait.
Soudain, David eut une idée. Florence jouait un rôle fondamental dans cette histoire, mais elle ne pouvait pas connaître les conséquences de ses actes. Prélude avait dû lui raconter n’importe quoi pour l’amener à faire ce qu’il voulait. Il fallait prévenir Florence avant qu’il ne soit trop tard.
Aujourd’hui, c’est son anniversaire. Il a vingt-six ans, mais il ne s’en souvient plus. Il ne prête pas attention à ce genre de détails. David est un homme distrait, timide, mais sûr de lui. Il est grand et mince. De grandes mains prolongent ses longs bras. Il lui serait possible de tenir deux bouteilles de Champagne dans chacune de ses mains, mais il ne boit jamais. L'alcool le rend malade et malheureux, voir dépressif.
Le militaire regagna sa voiture et la barrière s’ouvrit. David regardait autour de lui, la base militaire où il avait passé dix mois de sa vie. Il n’y avait pas beaucoup de changement. L’herbe toujours aussi bien tondue, les allées toujours aussi propres. Les mêmes bâtiments. Juste les décors avaient changés. Il s’agissait de chars. C’étaient les chars que David avait eu l’occasion de voir fonctionner et qui, maintenant, avaient remplacé les vieux chars qui servaient de décors. Cela fit sourire David.
Les deux hommes entourent David et le conduisent à la voiture, un Espace, garé devant sa maison. Il se dit que ce serait bien si sa voisine pouvait le voir comme ça, entouré de deux gardes du corps. Ça fait ‘pro’. Et comme tous les matins, sa voisine Florence le regarde partir, mais cette fois-ci entouré de deux gros gars baraqués, rasés au plus près, menton et crâne. Un peu plus les pieds sur terre et surtout plus réveillée, elle ne trouve pas cette scène très drôle. Il faudra qu’elle vienne le voir ce soir, à son retour, pour lui demander de quoi il s’agissait.
Une voiture venait d’arriver de l’autre côté de la barrière. Une personne sortit. Un militaire. Il était comme dans les films de guerre pensa David. Les décorations remplissaient l’avant de sa veste. Il s’approcha de la voiture où se trouvait David. Le chauffeur ouvrit la fenêtre.
David finit au bout d'une heure par s'assoupir. Il fut réveillé par le bruit d’une portière se fermant. Le chauffeur venait de sortir et discutait avec un militaire. David reconnu l’entrée du 57e RA qui n’avait pas changé depuis son départ. « Nous sommes arrivés Monsieur Arnould. » Dis l'un des gardes du corps de David.
Un long silence se fit dans la voiture. Le chauffeur regardait droit devant. David jeta un œil sur le compteur qui affichait 210km/h. L’autoroute était déserte. Depuis la construction de la Ligne Grande Vitesse, les gens préféraient prendre les transports en communs, plus rapides et moins chers. La LGV traversait la France d'un bout à l'autre avec un arrêt à Paris.
« Prélude m’avait dit qu’il désirait connaître l’amour. Les ordinateurs n’ont pas de sentiments et l’amour n’est que sentiments. Il y a bien l’amour physique, mais sans les sentiments, cela ressemble davantage à un instinct de reproduction qu’à de l’amour. Un ordinateur n’a pas ce besoin de reproduction. Et pourquoi m’avoir choisi ? »
Le seul moyen de le stopper serait d’arrêter tous les ordinateurs, ce qui aurait les mêmes conséquences que de laisser Prélude lancer les bombes. Depuis longtemps, toutes les installations à risque étaient contrôlées par des ordinateurs. Si l’on stoppait les ordinateurs, les centrales nucléaires s’emballeraient, les silos nucléaires cracheraient leur mort sur toute la planète. Bien entendu, l’économie mondiale dirigée par la bourse, s’effondrerait. David ne savait plus quoi faire et, manifestement, tous les militaires présents dans la salle comptaient sur lui pour résoudre cette crise.
Mais ils étaient beaucoup plus rapides et plus grands. Le peu de voitures qui circulaient encore étaient ultra sécurisées. C'est pourquoi la vitesse maximum autorisée avait été portée à 230km/h. Les gens pouvaient commencer à travailler à l’aide de leur ordinateur portables relié au réseau par leur téléphone mobile. Ils auraient pu travailler de chez eux, mais le contact humain restait une priorité. Voir les collègues, prendre un café ensemble à midi et ce dire ‘À demain’. Telle était la vie de l’homme "moderne".
David avait dû s’asseoir lorsqu’il avait entendu le prénom Florence. Il était devenu blanc un instant. Il allait peut-être perdre Florence avant même de lui avoir avoué son amour. Il devait empêcher Prélude de continuer dans son délire. Mais comment pouvait-il stopper ce parasite créé par lui quelques années auparavant ? Ce n’était pas un adversaire ordinaire. David avait déjà détruit plus d’un virus, mais il s’agissait de virus installés sur des machines isolées. Aujourd’hui, c’est une sorte de virus qui a pris place sur tous les ordinateurs de la planète. Et en plus, ce virus, nommé Prélude, avait un soupçon, non négligeable, d’intelligence.
David avait dû s’asseoir lorsqu’il avait entendu le prénom Florence. Il était devenu blanc un instant. Il allait peut-être perdre Florence avant même de lui avoir avoué son amour. Il devait empêcher Prélude de continuer dans son délire. Mais comment pouvait-il stopper ce parasite créé par lui quelques années auparavant ? Ce n’était pas un adversaire ordinaire. David avait déjà détruit plus d’un virus, mais il s’agissait de virus installés sur des machines isolées. Aujourd’hui, c’est une sorte de virus qui a pris place sur tous les ordinateurs de la planète. Et en plus, ce virus, nommé Prélude, avait un soupçon, non négligeable, d’intelligence.
Ce texte a été généré aléatoirement à partir du roman "Prélude" disponible ici. Si vous utilisez cette partie de texte, vous devez obligatoirement spécifier la provenance et faire un lien vers le site de l'auteur de ce roman : Prélude Prod
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