Texte français : génération de 20 moyens paragraphes

Générateur de texte aléatoire - Texte en français

Voici le texte généré de 20 paragraphes.

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Florence est une jeune femme, grande et filiforme. Ses longs cheveux blonds ressemblent aux vagues que forment les blés dans les champs sous l’effet du vent. Et l’on pourrait croire que ses yeux sont des émeraudes trouvés sous les deux petites collines qui masquent une mine d’or : son cœur.

Florence est très excitée à l’idée de se brancher sur un réseau militaire, mais en même temps, elle sait que cela va lui apporter des ennuis. Au moins, elle saura. Elle saura si David l’aime. Et en préparant le matériel demandé par Prélude, tout en pensant à David, elle se rappelle comment elle en est arrivée là.

Soudain, David eut une idée. Florence jouait un rôle fondamental dans cette histoire, mais elle ne pouvait pas connaître les conséquences de ses actes. Prélude avait dû lui raconter n’importe quoi pour l’amener à faire ce qu’il voulait. Il fallait prévenir Florence avant qu’il ne soit trop tard.

Interloqué, David ne sait pas quoi répondre. En effet, il connaît un certain Prélude : lui. C’était le pseudo qu’il utilisait dans sa jeunesse d’informaticien. Tous ses amis de l’époque le connaissaient sous ce nom. Il l’avait utilisé une fois ou deux pour signer les logiciels qu’il avait piraté. Mais jamais un logiciel important et encore moins un logiciel top secret. C'était également le surnom qu'il utilisait à la faculté.

C’est comme ça qu’il se voyait à cette époque. Un peu rebelle envers ce monde. L’informatique l’avait aidé à s’enfermer un peu plus dans cet état. Il était devenu doué d’une logique à toute épreuve et d’une intelligence remarquable, mais surtout, il était devenu insociable. Avec l’âge, le besoin de trouver l’âme sœur avait pris le dessus et il avait été un peu obligé de rencontrer des gens, de parler avec eux. Très difficile au début, il avait réussi à vaincre ces préjugés. Il avait accepté la lenteur d’esprit des autres ainsi que leur manque de logique.

Cela ressemblait aux gros ordinateurs que David avait pu voir dans des films de science fiction. Beaucoup de petites lumières indiquaient qu’il était en fonction. À la base, une sorte d’aquarium avait été installé tout autour. Certainement le système de refroidissement car des bulles montaient sans cesse, preuve que l’eau était en ébullition. Soudain, David resta bouche bée. Une voix caverneuse sortie des écrans où venait de s’afficher le mot « Prélude ».

Ne t’inquiète pas, elle n’a rien pour l’instant. Par contre, dès que je serais relié au réseau, Florence ne sera plus. Tu comprends, je ne peux pas laisser Florence me gêner dans ma tâche. Et puis, elle en sait beaucoup trop sur moi.

Les deux hommes entourent David et le conduisent à la voiture, un Espace, garé devant sa maison. Il se dit que ce serait bien si sa voisine pouvait le voir comme ça, entouré de deux gardes du corps. Ça fait ‘pro’. Et comme tous les matins, sa voisine Florence le regarde partir, mais cette fois-ci entouré de deux gros gars baraqués, rasés au plus près, menton et crâne. Un peu plus les pieds sur terre et surtout plus réveillée, elle ne trouve pas cette scène très drôle. Il faudra qu’elle vienne le voir ce soir, à son retour, pour lui demander de quoi il s’agissait.

« À la base militaire du 57e RA ? Mais qu’est-ce que j’ai à voir avec les militaires ? » David se rappelle y avoir fait un séjour alors qu’il avait vingt-quatre ans. Il avait fait tout son possible pour éviter le service militaire, encore en vogue à l’époque, mais lorsqu’on lui avait proposé de travailler sur des projets informatiques secret défense, il n’avait pas su résister. Non pas que c’était passionnant, mais au moins, il ne faisait pas trop de sortie et il était tranquillement installé dans un bureau avec le matériel dont il rêvait.

« Oui, mais rien d’exceptionnel. » David essaie de se rappeler si dans la lancée de sa jeunesse fougueuse, il n’aurait pas installé une bombe logique sur les ordinateurs de l’armée, mais il ne se rappelait pas avoir fait une telle bêtise. Planter tout le système informatique de la base aurait été trop grave de conséquences.

La journée commence. Il s’habille comme il peut tout en prenant son café. Chemise blanche repassée la veille par lui-même. Une cravate comme tous les jours. Et son costume noir de chez Sam Montiel, très chic et très branché. Chaussures cuir noir. Comme il aime faire remarquer : "Vous êtes soit dans vos chaussures, soit dans votre lit. Alors il faut de bonnes chaussures et une bonne literie !". La météo a annoncé un ciel bleu et des températures au-dessus de la normale saisonnière. C’est un très beau mois de mai qui s’annonce.

C’est lui aussi qui était à la base du dernier processeur, le sphéro. Un processeur ayant une architecture en forme de sphère et capable de traiter les informations à une vitesse jamais atteinte. Tous les ordinateurs en étaient équipés. Le créateur officiel, le Dr. Stewart Davis, n’était bien sûr pas au courant de la présence de Prélude dans son projet. Prélude avait simplement suggéré légèrement au Dr. En modifiant légèrement ses documents.

La route commença à s’enfoncer. On ne voyait plus les grillages sur les cotés, mais juste des rochers. Et soudain, les voitures s’arrêtèrent devant une énorme porte en métal entourée de béton. D’énormes blocs de béton. David avait visité d’anciennes fortifications de la ligne Maginot, mais rien de semblable. Même le Simserhof, situé à proximité de Bitche, semblait petit à côté de cette porte. Mais David n’était pas au bout de sa surprise.

C’est une informaticienne chevronnée de 35 ans. Une surdouée qui s’est découvert une passion pour l’informatique à l’âge de treize ans lorsqu’elle a vu une publicité pour cet ordinateur familial dont on ventait les mérites à l’aide d’une petite marionnette virtuelle. Elle voulait un ami, elle a eu une marionnette virtuelle. Depuis, la marionnette a laissé place à des projets plus sérieux, plus lucratifs surtout. Mais Sophie, c’est comme ça qu’elle nommait sa marionnette, est toujours là, dans un petit coin de son ordinateur et c’est à Sophie qu’elle s’adresse quand le moral est au plus bas. Mais aujourd’hui, c’est Sophie qui s’adresse à Florence.

D’ailleurs, le Dr. ne savait pas vraiment comment son processeur pouvait fonctionner. D’une architecture trop complexe, le Dr. s’était reposé sur les tests effectués. Tests très légèrement modifiés par Prélude afin de cacher certaines fonctions du processeur.

Florence avait l’esprit un peu mélangé entre ce Prélude qui ne lui apportait que des questions sans réponse et « son » David. Prélude avait réveillé brusquement un sentiment que Florence avait au plus profond d’elle. Désormais, elle voulait savoir. Connaître la vérité. Et seulement alors, cette boule de nerf coincée dans l’estomac pourrait s’en aller.

L’ascenseur démarra tout seul après que la porte se soit fermée. Il descendait. Il n’arrêtait pas de descendre. Puis, il s’arrêta enfin. La porte s’ouvrit. Et David eut la stupeur de sa vie. Devant lui se déployait un complexe informatique. Une vingtaine de personnes se déplaçaient d’un poste à l’autre regardant au passage les écrans géants muraux situés au fond de la salle. Il y avait bien une cinquantaine d’ordinateurs, cinq écrans géants et, situé entre les écrans géants et les ordinateurs, une machinerie impressionnante.

Ça ne servira à rien, repris Prélude. J’ai en effet coupé toutes les communications vers l’extérieur. Les portes sont bloquées. Ce blocaus est complètement hermétique. Et je le suis autant, pas la peine de gaspiller vos salives. Pensez plutôt à vous installer confortablement, vous êtes ici pour un bon moment.

David finit au bout d'une heure par s'assoupir. Il fut réveillé par le bruit d’une portière se fermant. Le chauffeur venait de sortir et discutait avec un militaire. David reconnu l’entrée du 57e RA qui n’avait pas changé depuis son départ. « Nous sommes arrivés Monsieur Arnould. » Dis l'un des gardes du corps de David.

Dans le plancher pour savoir si quelqu'un marchait et quel poids il faisait. Le cœur pouvait alors déterminer de quelle personne il s'agissait. Dans les murs, des cellules photosensibles, des micro-caméras et tout un réseau de détecteurs divers (magnétique, pression, infrarouge...) permettait de déterminer la position exacte de chaque personne et objet dans la maison, de ventiler ou chauffer en conséquence, d'allumer ou d'éteindre la lumière...

Ce texte a été généré aléatoirement à partir du roman "Prélude" disponible ici. Si vous utilisez cette partie de texte, vous devez obligatoirement spécifier la provenance et faire un lien vers le site de l'auteur de ce roman : Prélude Prod

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