Texte français : génération de 20 moyens paragraphes

Générateur de texte aléatoire - Texte en français

Voici le texte généré de 20 paragraphes.

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La route commença à s’enfoncer. On ne voyait plus les grillages sur les cotés, mais juste des rochers. Et soudain, les voitures s’arrêtèrent devant une énorme porte en métal entourée de béton. D’énormes blocs de béton. David avait visité d’anciennes fortifications de la ligne Maginot, mais rien de semblable. Même le Simserhof, situé à proximité de Bitche, semblait petit à côté de cette porte. Mais David n’était pas au bout de sa surprise.

Ça ne servira à rien, repris Prélude. J’ai en effet coupé toutes les communications vers l’extérieur. Les portes sont bloquées. Ce blocaus est complètement hermétique. Et je le suis autant, pas la peine de gaspiller vos salives. Pensez plutôt à vous installer confortablement, vous êtes ici pour un bon moment.

David finit au bout d'une heure par s'assoupir. Il fut réveillé par le bruit d’une portière se fermant. Le chauffeur venait de sortir et discutait avec un militaire. David reconnu l’entrée du 57e RA qui n’avait pas changé depuis son départ. « Nous sommes arrivés Monsieur Arnould. » Dis l'un des gardes du corps de David.

Interloqué, David ne sait pas quoi répondre. En effet, il connaît un certain Prélude : lui. C’était le pseudo qu’il utilisait dans sa jeunesse d’informaticien. Tous ses amis de l’époque le connaissaient sous ce nom. Il l’avait utilisé une fois ou deux pour signer les logiciels qu’il avait piraté. Mais jamais un logiciel important et encore moins un logiciel top secret. C'était également le surnom qu'il utilisait à la faculté.

Il sort de son lit, les yeux dans un brouillard londonien, avance jusqu'à la salle de bain dont la baignoire a été remplie cinq minutes avant par l'ordinateur de la maison, et va directement prendre un bain. Un bain moussant comme tous les matins. Un bain bien chaud. Et comme il est trop grand pour sa baignoire, ses pieds dépassent. Quelques minutes plus tard, il s’endort. Aucun risque de noyade.

Ce n’est pas une blague David, ton programme a réellement fonctionné et je suis là. » Dit Prélude. Et suivit une longue explication de Prélude quant à son existence. Comment avait-il fait pour sortir de l’ordinateur de David pour s’installer sur Internet, et de ce fait sur tous les ordinateurs reliés à Internet. Les explications continuèrent pendant une bonne heure. David laissait parler Prélude. Personne n’intervenait. Tout le monde présent, généraux, informaticiens, simples gardes, tous étaient stupéfiaient.

Dans le plancher pour savoir si quelqu'un marchait et quel poids il faisait. Le cœur pouvait alors déterminer de quelle personne il s'agissait. Dans les murs, des cellules photosensibles, des micro-caméras et tout un réseau de détecteurs divers (magnétique, pression, infrarouge...) permettait de déterminer la position exacte de chaque personne et objet dans la maison, de ventiler ou chauffer en conséquence, d'allumer ou d'éteindre la lumière...

La grande porte s’ouvrit lourdement en coulissant sur le côté gauche sans faire le moindre bruit. Derrière la porte, une nouvelle route, éclairée par de multiples projecteurs accrochés de chaque côtés, s’enfonçait dans les profondeurs de cet ouvrage. Cette route était faite de zigzag incessant, certainement pour empêcher le souffle d’une bombe atomique pensa David.

C’est comme ça qu’il se voyait à cette époque. Un peu rebelle envers ce monde. L’informatique l’avait aidé à s’enfermer un peu plus dans cet état. Il était devenu doué d’une logique à toute épreuve et d’une intelligence remarquable, mais surtout, il était devenu insociable. Avec l’âge, le besoin de trouver l’âme sœur avait pris le dessus et il avait été un peu obligé de rencontrer des gens, de parler avec eux. Très difficile au début, il avait réussi à vaincre ces préjugés. Il avait accepté la lenteur d’esprit des autres ainsi que leur manque de logique.

Un long silence se fit dans la voiture. Le chauffeur regardait droit devant. David jeta un œil sur le compteur qui affichait 210km/h. L’autoroute était déserte. Depuis la construction de la Ligne Grande Vitesse, les gens préféraient prendre les transports en communs, plus rapides et moins chers. La LGV traversait la France d'un bout à l'autre avec un arrêt à Paris.

Les deux hommes entourent David et le conduisent à la voiture, un Espace, garé devant sa maison. Il se dit que ce serait bien si sa voisine pouvait le voir comme ça, entouré de deux gardes du corps. Ça fait ‘pro’. Et comme tous les matins, sa voisine Florence le regarde partir, mais cette fois-ci entouré de deux gros gars baraqués, rasés au plus près, menton et crâne. Un peu plus les pieds sur terre et surtout plus réveillée, elle ne trouve pas cette scène très drôle. Il faudra qu’elle vienne le voir ce soir, à son retour, pour lui demander de quoi il s’agissait.

Cela ressemblait aux gros ordinateurs que David avait pu voir dans des films de science fiction. Beaucoup de petites lumières indiquaient qu’il était en fonction. À la base, une sorte d’aquarium avait été installé tout autour. Certainement le système de refroidissement car des bulles montaient sans cesse, preuve que l’eau était en ébullition. Soudain, David resta bouche bée. Une voix caverneuse sortie des écrans où venait de s’afficher le mot « Prélude ».

C’est une informaticienne chevronnée de 35 ans. Une surdouée qui s’est découvert une passion pour l’informatique à l’âge de treize ans lorsqu’elle a vu une publicité pour cet ordinateur familial dont on ventait les mérites à l’aide d’une petite marionnette virtuelle. Elle voulait un ami, elle a eu une marionnette virtuelle. Depuis, la marionnette a laissé place à des projets plus sérieux, plus lucratifs surtout. Mais Sophie, c’est comme ça qu’elle nommait sa marionnette, est toujours là, dans un petit coin de son ordinateur et c’est à Sophie qu’elle s’adresse quand le moral est au plus bas. Mais aujourd’hui, c’est Sophie qui s’adresse à Florence.

Internet n’est pas le seul réseau. Il existe un autre réseau plus performant. Je ne t’apprendrais rien en te disant qu’Internet a été crée par l’armée Américaine dans un but militaire. Internet n’était que le prototype. Un autre réseau a été créé pour les militaires. Complètement indépendant d’Internet. Tirant des leçons du premier réseau, le petit frère d’Internet est devenue un grand frère.

Ne t’inquiète pas, elle n’a rien pour l’instant. Par contre, dès que je serais relié au réseau, Florence ne sera plus. Tu comprends, je ne peux pas laisser Florence me gêner dans ma tâche. Et puis, elle en sait beaucoup trop sur moi.

« Prélude m’avait dit qu’il désirait connaître l’amour. Les ordinateurs n’ont pas de sentiments et l’amour n’est que sentiments. Il y a bien l’amour physique, mais sans les sentiments, cela ressemble davantage à un instinct de reproduction qu’à de l’amour. Un ordinateur n’a pas ce besoin de reproduction. Et pourquoi m’avoir choisi ? »

Mais ils étaient beaucoup plus rapides et plus grands. Le peu de voitures qui circulaient encore étaient ultra sécurisées. C'est pourquoi la vitesse maximum autorisée avait été portée à 230km/h. Les gens pouvaient commencer à travailler à l’aide de leur ordinateur portables relié au réseau par leur téléphone mobile. Ils auraient pu travailler de chez eux, mais le contact humain restait une priorité. Voir les collègues, prendre un café ensemble à midi et ce dire ‘À demain’. Telle était la vie de l’homme "moderne".

L’ascenseur démarra tout seul après que la porte se soit fermée. Il descendait. Il n’arrêtait pas de descendre. Puis, il s’arrêta enfin. La porte s’ouvrit. Et David eut la stupeur de sa vie. Devant lui se déployait un complexe informatique. Une vingtaine de personnes se déplaçaient d’un poste à l’autre regardant au passage les écrans géants muraux situés au fond de la salle. Il y avait bien une cinquantaine d’ordinateurs, cinq écrans géants et, situé entre les écrans géants et les ordinateurs, une machinerie impressionnante.

David avait dû s’asseoir lorsqu’il avait entendu le prénom Florence. Il était devenu blanc un instant. Il allait peut-être perdre Florence avant même de lui avoir avoué son amour. Il devait empêcher Prélude de continuer dans son délire. Mais comment pouvait-il stopper ce parasite créé par lui quelques années auparavant ? Ce n’était pas un adversaire ordinaire. David avait déjà détruit plus d’un virus, mais il s’agissait de virus installés sur des machines isolées. Aujourd’hui, c’est une sorte de virus qui a pris place sur tous les ordinateurs de la planète. Et en plus, ce virus, nommé Prélude, avait un soupçon, non négligeable, d’intelligence.

C’est lui aussi qui était à la base du dernier processeur, le sphéro. Un processeur ayant une architecture en forme de sphère et capable de traiter les informations à une vitesse jamais atteinte. Tous les ordinateurs en étaient équipés. Le créateur officiel, le Dr. Stewart Davis, n’était bien sûr pas au courant de la présence de Prélude dans son projet. Prélude avait simplement suggéré légèrement au Dr. En modifiant légèrement ses documents.

Ce texte a été généré aléatoirement à partir du roman "Prélude" disponible ici. Si vous utilisez cette partie de texte, vous devez obligatoirement spécifier la provenance et faire un lien vers le site de l'auteur de ce roman : Prélude Prod

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