Texte français : génération de 20 moyens paragraphes

Générateur de texte aléatoire - Texte en français

Voici le texte généré de 20 paragraphes.

Si vous aimez ce site, aidez-moi à le faire vivre :

Faire un don

En 1975, John Holland construisit un système artificiel qui s'appuyait sur les principes de sélection de Darwin et sur les méthodes de combinaison des gènes de Mendel. L'Algorithme Génétique, ou GA, était né. Un renouveau de l'Intelligence Artificielle allait voir le jour. Les médias contribuèrent grandement à faire apprécier les machines "intelligentes" au grand public.

David comprenait très bien où voulait en venir Prélude. Lorsqu’il l’avait créé, il détestait ce monde. S’il avait eu la possibilité de le changer, il l’aurait certainement fait. Il l’aurait fait en pensé, mais pas en geste. David n’était pas du genre méchant. Jamais il n’aurait fait de mal à qui que ce soit, mais il avait certainement mis cette idée dans la programmation de Prélude sans le vouloir.

Ne t’inquiète pas, elle n’a rien pour l’instant. Par contre, dès que je serais relié au réseau, Florence ne sera plus. Tu comprends, je ne peux pas laisser Florence me gêner dans ma tâche. Et puis, elle en sait beaucoup trop sur moi.

Le seul moyen de le stopper serait d’arrêter tous les ordinateurs, ce qui aurait les mêmes conséquences que de laisser Prélude lancer les bombes. Depuis longtemps, toutes les installations à risque étaient contrôlées par des ordinateurs. Si l’on stoppait les ordinateurs, les centrales nucléaires s’emballeraient, les silos nucléaires cracheraient leur mort sur toute la planète. Bien entendu, l’économie mondiale dirigée par la bourse, s’effondrerait. David ne savait plus quoi faire et, manifestement, tous les militaires présents dans la salle comptaient sur lui pour résoudre cette crise.

C’est une informaticienne chevronnée de 35 ans. Une surdouée qui s’est découvert une passion pour l’informatique à l’âge de treize ans lorsqu’elle a vu une publicité pour cet ordinateur familial dont on ventait les mérites à l’aide d’une petite marionnette virtuelle. Elle voulait un ami, elle a eu une marionnette virtuelle. Depuis, la marionnette a laissé place à des projets plus sérieux, plus lucratifs surtout. Mais Sophie, c’est comme ça qu’elle nommait sa marionnette, est toujours là, dans un petit coin de son ordinateur et c’est à Sophie qu’elle s’adresse quand le moral est au plus bas. Mais aujourd’hui, c’est Sophie qui s’adresse à Florence.

« À la base militaire du 57e RA ? Mais qu’est-ce que j’ai à voir avec les militaires ? » David se rappelle y avoir fait un séjour alors qu’il avait vingt-quatre ans. Il avait fait tout son possible pour éviter le service militaire, encore en vogue à l’époque, mais lorsqu’on lui avait proposé de travailler sur des projets informatiques secret défense, il n’avait pas su résister. Non pas que c’était passionnant, mais au moins, il ne faisait pas trop de sortie et il était tranquillement installé dans un bureau avec le matériel dont il rêvait.

La journée commence. Il s’habille comme il peut tout en prenant son café. Chemise blanche repassée la veille par lui-même. Une cravate comme tous les jours. Et son costume noir de chez Sam Montiel, très chic et très branché. Chaussures cuir noir. Comme il aime faire remarquer : "Vous êtes soit dans vos chaussures, soit dans votre lit. Alors il faut de bonnes chaussures et une bonne literie !". La météo a annoncé un ciel bleu et des températures au-dessus de la normale saisonnière. C’est un très beau mois de mai qui s’annonce.

Aujourd’hui, c’est son anniversaire. Il a vingt-six ans, mais il ne s’en souvient plus. Il ne prête pas attention à ce genre de détails. David est un homme distrait, timide, mais sûr de lui. Il est grand et mince. De grandes mains prolongent ses longs bras. Il lui serait possible de tenir deux bouteilles de Champagne dans chacune de ses mains, mais il ne boit jamais. L'alcool le rend malade et malheureux, voir dépressif.

La journée commence. Il s’habille comme il peut tout en prenant son café. Chemise blanche repassée la veille par lui-même. Une cravate comme tous les jours. Et son costume noir de chez Sam Montiel, très chic et très branché. Chaussures cuir noir. Comme il aime faire remarquer : "Vous êtes soit dans vos chaussures, soit dans votre lit. Alors il faut de bonnes chaussures et une bonne literie !". La météo a annoncé un ciel bleu et des températures au-dessus de la normale saisonnière. C’est un très beau mois de mai qui s’annonce.

Florence est une jeune femme, grande et filiforme. Ses longs cheveux blonds ressemblent aux vagues que forment les blés dans les champs sous l’effet du vent. Et l’on pourrait croire que ses yeux sont des émeraudes trouvés sous les deux petites collines qui masquent une mine d’or : son cœur.

Florence avait l’esprit un peu mélangé entre ce Prélude qui ne lui apportait que des questions sans réponse et « son » David. Prélude avait réveillé brusquement un sentiment que Florence avait au plus profond d’elle. Désormais, elle voulait savoir. Connaître la vérité. Et seulement alors, cette boule de nerf coincée dans l’estomac pourrait s’en aller.

Mais l'Intelligence Artificielle n'apportait pas le résultat tant recherché : donner une conscience aux ordinateurs. Alors l'homme oublia l'Intelligence Artificielle, et comme pour se prouver qu'il était bien le seul à avoir une conscience, se mit aux Arts. Les belles promesses sur l'intelligence des ordinateurs et des robots étaient oubliées. Le "complexe de Frankenstein" avec. De nouveaux ordinateurs plus puissants, mais dépourvus d'intelligence, virent le jour. C'était en 2004, un an après l'ouverture au grand public d'Internet 3.

David n’a pas fait grand chose, il a juste créé un embryon de programme. Mais ce programme s’est développé lui-même. Comme l’ordinateur de David n’était pas suffisant, il a utilisé le réseau pour s’installer sur les autres ordinateurs. Il a grandi alors de manière exponentielle et le voilà : Prélude. Connecté à tous les ordinateurs et capable de leur donner les ordres qu’il veut.

Je m’en rappellerais si j’avais créé un programme capable de parler. Et puis tiens, je suis en train de taper la causette avec un ordinateur ! Je deviens vraiment cinglé ! C’est fini, j’arrête l’informatique !

Florence est très excitée à l’idée de se brancher sur un réseau militaire, mais en même temps, elle sait que cela va lui apporter des ennuis. Au moins, elle saura. Elle saura si David l’aime. Et en préparant le matériel demandé par Prélude, tout en pensant à David, elle se rappelle comment elle en est arrivée là.

Ça ne servira à rien, repris Prélude. J’ai en effet coupé toutes les communications vers l’extérieur. Les portes sont bloquées. Ce blocaus est complètement hermétique. Et je le suis autant, pas la peine de gaspiller vos salives. Pensez plutôt à vous installer confortablement, vous êtes ici pour un bon moment.

La route commença à s’enfoncer. On ne voyait plus les grillages sur les cotés, mais juste des rochers. Et soudain, les voitures s’arrêtèrent devant une énorme porte en métal entourée de béton. D’énormes blocs de béton. David avait visité d’anciennes fortifications de la ligne Maginot, mais rien de semblable. Même le Simserhof, situé à proximité de Bitche, semblait petit à côté de cette porte. Mais David n’était pas au bout de sa surprise.

Il a recommencé et recommencé. Pratiquement tout les ordinateurs existants furent sous son contrôle. Il ne laissait pas de trace, ne se montrait pas. Et puis, il a découvert les dialogues en direct via Internet, le téléphone, la visio conférence, la domotique...

En 1975, John Holland construisit un système artificiel qui s'appuyait sur les principes de sélection de Darwin et sur les méthodes de combinaison des gènes de Mendel. L'Algorithme Génétique, ou GA, était né. Un renouveau de l'Intelligence Artificielle allait voir le jour. Les médias contribuèrent grandement à faire apprécier les machines "intelligentes" au grand public.

Une voiture venait d’arriver de l’autre côté de la barrière. Une personne sortit. Un militaire. Il était comme dans les films de guerre pensa David. Les décorations remplissaient l’avant de sa veste. Il s’approcha de la voiture où se trouvait David. Le chauffeur ouvrit la fenêtre.

Ce texte a été généré aléatoirement à partir du roman "Prélude" disponible ici. Si vous utilisez cette partie de texte, vous devez obligatoirement spécifier la provenance et faire un lien vers le site de l'auteur de ce roman : Prélude Prod

Si vous aimez la photographie d'art, la peinture et l'esprit zen, jetez un œil sur le site de ce Artiste peintre et photographe à Orsay, en Essonne (France).