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David finit au bout d'une heure par s'assoupir. Il fut réveillé par le bruit d’une portière se fermant. Le chauffeur venait de sortir et discutait avec un militaire. David reconnu l’entrée du 57e RA qui n’avait pas changé depuis son départ. « Nous sommes arrivés Monsieur Arnould. » Dis l'un des gardes du corps de David.
Aujourd’hui, c’est son anniversaire. Il a vingt-six ans, mais il ne s’en souvient plus. Il ne prête pas attention à ce genre de détails. David est un homme distrait, timide, mais sûr de lui. Il est grand et mince. De grandes mains prolongent ses longs bras. Il lui serait possible de tenir deux bouteilles de Champagne dans chacune de ses mains, mais il ne boit jamais. L'alcool le rend malade et malheureux, voir dépressif.
Il a recommencé et recommencé. Pratiquement tout les ordinateurs existants furent sous son contrôle. Il ne laissait pas de trace, ne se montrait pas. Et puis, il a découvert les dialogues en direct via Internet, le téléphone, la visio conférence, la domotique...
Florence avait l’esprit un peu mélangé entre ce Prélude qui ne lui apportait que des questions sans réponse et « son » David. Prélude avait réveillé brusquement un sentiment que Florence avait au plus profond d’elle. Désormais, elle voulait savoir. Connaître la vérité. Et seulement alors, cette boule de nerf coincée dans l’estomac pourrait s’en aller.
Florence est très excitée à l’idée de se brancher sur un réseau militaire, mais en même temps, elle sait que cela va lui apporter des ennuis. Au moins, elle saura. Elle saura si David l’aime. Et en préparant le matériel demandé par Prélude, tout en pensant à David, elle se rappelle comment elle en est arrivée là.
De tout temps, l'homme a tenté de comprendre puis de reproduire l'extraordinaire machine qu'est l'être humain. Les premiers automates nous font sourire aujourd'hui. Les premiers ordinateurs également, mais un peu moins. Et lorsqu'un certain McCullogn, aidé de Pitts, invente en 1943 le premier neurone formel, on ne rigole plus. L'ordinateur est devenu capable de reproduire des neurones artificiels. Le "complexe de Frankenstein" va alors freiner les recherches. On commence à entendre parler du concept d'Intelligence Artificielle, plus connu sous les termes d'IA. Cela fait peur.
Dans le plancher pour savoir si quelqu'un marchait et quel poids il faisait. Le cœur pouvait alors déterminer de quelle personne il s'agissait. Dans les murs, des cellules photosensibles, des micro-caméras et tout un réseau de détecteurs divers (magnétique, pression, infrarouge...) permettait de déterminer la position exacte de chaque personne et objet dans la maison, de ventiler ou chauffer en conséquence, d'allumer ou d'éteindre la lumière...
La grande porte s’ouvrit lourdement en coulissant sur le côté gauche sans faire le moindre bruit. Derrière la porte, une nouvelle route, éclairée par de multiples projecteurs accrochés de chaque côtés, s’enfonçait dans les profondeurs de cet ouvrage. Cette route était faite de zigzag incessant, certainement pour empêcher le souffle d’une bombe atomique pensa David.
David avait dû s’asseoir lorsqu’il avait entendu le prénom Florence. Il était devenu blanc un instant. Il allait peut-être perdre Florence avant même de lui avoir avoué son amour. Il devait empêcher Prélude de continuer dans son délire. Mais comment pouvait-il stopper ce parasite créé par lui quelques années auparavant ? Ce n’était pas un adversaire ordinaire. David avait déjà détruit plus d’un virus, mais il s’agissait de virus installés sur des machines isolées. Aujourd’hui, c’est une sorte de virus qui a pris place sur tous les ordinateurs de la planète. Et en plus, ce virus, nommé Prélude, avait un soupçon, non négligeable, d’intelligence.
Soudain, David eut une idée. Florence jouait un rôle fondamental dans cette histoire, mais elle ne pouvait pas connaître les conséquences de ses actes. Prélude avait dû lui raconter n’importe quoi pour l’amener à faire ce qu’il voulait. Il fallait prévenir Florence avant qu’il ne soit trop tard.
C’est une informaticienne chevronnée de 35 ans. Une surdouée qui s’est découvert une passion pour l’informatique à l’âge de treize ans lorsqu’elle a vu une publicité pour cet ordinateur familial dont on ventait les mérites à l’aide d’une petite marionnette virtuelle. Elle voulait un ami, elle a eu une marionnette virtuelle. Depuis, la marionnette a laissé place à des projets plus sérieux, plus lucratifs surtout. Mais Sophie, c’est comme ça qu’elle nommait sa marionnette, est toujours là, dans un petit coin de son ordinateur et c’est à Sophie qu’elle s’adresse quand le moral est au plus bas. Mais aujourd’hui, c’est Sophie qui s’adresse à Florence.
Florence est très excitée à l’idée de se brancher sur un réseau militaire, mais en même temps, elle sait que cela va lui apporter des ennuis. Au moins, elle saura. Elle saura si David l’aime. Et en préparant le matériel demandé par Prélude, tout en pensant à David, elle se rappelle comment elle en est arrivée là.
Florence avait l’esprit un peu mélangé entre ce Prélude qui ne lui apportait que des questions sans réponse et « son » David. Prélude avait réveillé brusquement un sentiment que Florence avait au plus profond d’elle. Désormais, elle voulait savoir. Connaître la vérité. Et seulement alors, cette boule de nerf coincée dans l’estomac pourrait s’en aller.
C’est une informaticienne chevronnée de 35 ans. Une surdouée qui s’est découvert une passion pour l’informatique à l’âge de treize ans lorsqu’elle a vu une publicité pour cet ordinateur familial dont on ventait les mérites à l’aide d’une petite marionnette virtuelle. Elle voulait un ami, elle a eu une marionnette virtuelle. Depuis, la marionnette a laissé place à des projets plus sérieux, plus lucratifs surtout. Mais Sophie, c’est comme ça qu’elle nommait sa marionnette, est toujours là, dans un petit coin de son ordinateur et c’est à Sophie qu’elle s’adresse quand le moral est au plus bas. Mais aujourd’hui, c’est Sophie qui s’adresse à Florence.
La journée commence. Il s’habille comme il peut tout en prenant son café. Chemise blanche repassée la veille par lui-même. Une cravate comme tous les jours. Et son costume noir de chez Sam Montiel, très chic et très branché. Chaussures cuir noir. Comme il aime faire remarquer : "Vous êtes soit dans vos chaussures, soit dans votre lit. Alors il faut de bonnes chaussures et une bonne literie !". La météo a annoncé un ciel bleu et des températures au-dessus de la normale saisonnière. C’est un très beau mois de mai qui s’annonce.
Les deux hommes entourent David et le conduisent à la voiture, un Espace, garé devant sa maison. Il se dit que ce serait bien si sa voisine pouvait le voir comme ça, entouré de deux gardes du corps. Ça fait ‘pro’. Et comme tous les matins, sa voisine Florence le regarde partir, mais cette fois-ci entouré de deux gros gars baraqués, rasés au plus près, menton et crâne. Un peu plus les pieds sur terre et surtout plus réveillée, elle ne trouve pas cette scène très drôle. Il faudra qu’elle vienne le voir ce soir, à son retour, pour lui demander de quoi il s’agissait.
Dans le plancher pour savoir si quelqu'un marchait et quel poids il faisait. Le cœur pouvait alors déterminer de quelle personne il s'agissait. Dans les murs, des cellules photosensibles, des micro-caméras et tout un réseau de détecteurs divers (magnétique, pression, infrarouge...) permettait de déterminer la position exacte de chaque personne et objet dans la maison, de ventiler ou chauffer en conséquence, d'allumer ou d'éteindre la lumière...
Le général sorti un badge et se dirigea vers l’une des portes entourées de peinture jaune. Il glissa le badge dans la fente située à droite. La porte s’ouvrit. Une dizaine de militaires armées jusqu’aux dents étaient postés derrière.
Interloqué, David ne sait pas quoi répondre. En effet, il connaît un certain Prélude : lui. C’était le pseudo qu’il utilisait dans sa jeunesse d’informaticien. Tous ses amis de l’époque le connaissaient sous ce nom. Il l’avait utilisé une fois ou deux pour signer les logiciels qu’il avait piraté. Mais jamais un logiciel important et encore moins un logiciel top secret. C'était également le surnom qu'il utilisait à la faculté.
Mais l'Intelligence Artificielle n'apportait pas le résultat tant recherché : donner une conscience aux ordinateurs. Alors l'homme oublia l'Intelligence Artificielle, et comme pour se prouver qu'il était bien le seul à avoir une conscience, se mit aux Arts. Les belles promesses sur l'intelligence des ordinateurs et des robots étaient oubliées. Le "complexe de Frankenstein" avec. De nouveaux ordinateurs plus puissants, mais dépourvus d'intelligence, virent le jour. C'était en 2004, un an après l'ouverture au grand public d'Internet 3.
Ce texte a été généré aléatoirement à partir du roman "Prélude" disponible ici. Si vous utilisez cette partie de texte, vous devez obligatoirement spécifier la provenance et faire un lien vers le site de l'auteur de ce roman : Prélude Prod
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