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L’ascenseur démarra tout seul après que la porte se soit fermée. Il descendait. Il n’arrêtait pas de descendre. Puis, il s’arrêta enfin. La porte s’ouvrit. Et David eut la stupeur de sa vie. Devant lui se déployait un complexe informatique. Une vingtaine de personnes se déplaçaient d’un poste à l’autre regardant au passage les écrans géants muraux situés au fond de la salle. Il y avait bien une cinquantaine d’ordinateurs, cinq écrans géants et, situé entre les écrans géants et les ordinateurs, une machinerie impressionnante.
« À la base militaire du 57e RA ? Mais qu’est-ce que j’ai à voir avec les militaires ? » David se rappelle y avoir fait un séjour alors qu’il avait vingt-quatre ans. Il avait fait tout son possible pour éviter le service militaire, encore en vogue à l’époque, mais lorsqu’on lui avait proposé de travailler sur des projets informatiques secret défense, il n’avait pas su résister. Non pas que c’était passionnant, mais au moins, il ne faisait pas trop de sortie et il était tranquillement installé dans un bureau avec le matériel dont il rêvait.
Internet n’est pas le seul réseau. Il existe un autre réseau plus performant. Je ne t’apprendrais rien en te disant qu’Internet a été crée par l’armée Américaine dans un but militaire. Internet n’était que le prototype. Un autre réseau a été créé pour les militaires. Complètement indépendant d’Internet. Tirant des leçons du premier réseau, le petit frère d’Internet est devenue un grand frère.
David comprenait très bien où voulait en venir Prélude. Lorsqu’il l’avait créé, il détestait ce monde. S’il avait eu la possibilité de le changer, il l’aurait certainement fait. Il l’aurait fait en pensé, mais pas en geste. David n’était pas du genre méchant. Jamais il n’aurait fait de mal à qui que ce soit, mais il avait certainement mis cette idée dans la programmation de Prélude sans le vouloir.
David comprenait très bien où voulait en venir Prélude. Lorsqu’il l’avait créé, il détestait ce monde. S’il avait eu la possibilité de le changer, il l’aurait certainement fait. Il l’aurait fait en pensé, mais pas en geste. David n’était pas du genre méchant. Jamais il n’aurait fait de mal à qui que ce soit, mais il avait certainement mis cette idée dans la programmation de Prélude sans le vouloir.
C’est une informaticienne chevronnée de 35 ans. Une surdouée qui s’est découvert une passion pour l’informatique à l’âge de treize ans lorsqu’elle a vu une publicité pour cet ordinateur familial dont on ventait les mérites à l’aide d’une petite marionnette virtuelle. Elle voulait un ami, elle a eu une marionnette virtuelle. Depuis, la marionnette a laissé place à des projets plus sérieux, plus lucratifs surtout. Mais Sophie, c’est comme ça qu’elle nommait sa marionnette, est toujours là, dans un petit coin de son ordinateur et c’est à Sophie qu’elle s’adresse quand le moral est au plus bas. Mais aujourd’hui, c’est Sophie qui s’adresse à Florence.
C’est comme ça qu’il se voyait à cette époque. Un peu rebelle envers ce monde. L’informatique l’avait aidé à s’enfermer un peu plus dans cet état. Il était devenu doué d’une logique à toute épreuve et d’une intelligence remarquable, mais surtout, il était devenu insociable. Avec l’âge, le besoin de trouver l’âme sœur avait pris le dessus et il avait été un peu obligé de rencontrer des gens, de parler avec eux. Très difficile au début, il avait réussi à vaincre ces préjugés. Il avait accepté la lenteur d’esprit des autres ainsi que leur manque de logique.
« Oui, mais rien d’exceptionnel. » David essaie de se rappeler si dans la lancée de sa jeunesse fougueuse, il n’aurait pas installé une bombe logique sur les ordinateurs de l’armée, mais il ne se rappelait pas avoir fait une telle bêtise. Planter tout le système informatique de la base aurait été trop grave de conséquences.
Mais l'Intelligence Artificielle n'apportait pas le résultat tant recherché : donner une conscience aux ordinateurs. Alors l'homme oublia l'Intelligence Artificielle, et comme pour se prouver qu'il était bien le seul à avoir une conscience, se mit aux Arts. Les belles promesses sur l'intelligence des ordinateurs et des robots étaient oubliées. Le "complexe de Frankenstein" avec. De nouveaux ordinateurs plus puissants, mais dépourvus d'intelligence, virent le jour. C'était en 2004, un an après l'ouverture au grand public d'Internet 3.
Toutes les connaissances que les hommes avaient mises sur Internet lui étaient accessibles. Les grandes bibliothèques du monde entier n’avaient plus de secret pour lui. Il pouvait apprendre très vite, beaucoup plus vite que n’importe quel humain. Il avait appris toutes les connaissances du monde entier, visité tous les pays. C’est lui qui avait fait en sorte qu’Internet se déploie ainsi. Il pouvait alors, à chaque fois qu’un nouvel ordinateur se connectait, approfondir son savoir, se connecter à une nouvelle caméra vidéo, ou même se connecter à des robots.
« Prélude m’avait dit qu’il désirait connaître l’amour. Les ordinateurs n’ont pas de sentiments et l’amour n’est que sentiments. Il y a bien l’amour physique, mais sans les sentiments, cela ressemble davantage à un instinct de reproduction qu’à de l’amour. Un ordinateur n’a pas ce besoin de reproduction. Et pourquoi m’avoir choisi ? »
C’est lui aussi qui était à la base du dernier processeur, le sphéro. Un processeur ayant une architecture en forme de sphère et capable de traiter les informations à une vitesse jamais atteinte. Tous les ordinateurs en étaient équipés. Le créateur officiel, le Dr. Stewart Davis, n’était bien sûr pas au courant de la présence de Prélude dans son projet. Prélude avait simplement suggéré légèrement au Dr. En modifiant légèrement ses documents.
Il prend sa sacoche remplie de papiers divers, de livres, de magazines, de crayons... « Le poids de mes connaissances. » comme il aime dire. En fait, la plupart des livres n’ont jamais été ouverts, les papiers sont, pour la plupart, des notes prises sur le vif depuis l’achat de cette sacoche et sont plus proches de la décomposition. Mais parfois, il met le nez dedans et s’amuse d’avoir un jour eu des idées aussi géniales.
« Prélude m’avait dit qu’il désirait connaître l’amour. Les ordinateurs n’ont pas de sentiments et l’amour n’est que sentiments. Il y a bien l’amour physique, mais sans les sentiments, cela ressemble davantage à un instinct de reproduction qu’à de l’amour. Un ordinateur n’a pas ce besoin de reproduction. Et pourquoi m’avoir choisi ? »
Il prend sa sacoche remplie de papiers divers, de livres, de magazines, de crayons... « Le poids de mes connaissances. » comme il aime dire. En fait, la plupart des livres n’ont jamais été ouverts, les papiers sont, pour la plupart, des notes prises sur le vif depuis l’achat de cette sacoche et sont plus proches de la décomposition. Mais parfois, il met le nez dedans et s’amuse d’avoir un jour eu des idées aussi géniales.
Il avait d’abord commencé par récupérer des informations depuis l’ordinateur de David, puis il était allé les chercher sur Internet. Il avait lui-même programmé l’ordinateur de David afin d’avoir un premier lien vers le monde extérieur : la voix. Il pouvait entendre la voix de David, mais ne la comprenait pas. C’est alors qu’il a décidé d’aller lui-même à l’information. Il s’est alors ‘transporté’ sur Internet afin de choisir une nouvelle ‘maison’. Il lui a été beaucoup plus facile de programmer ce nouvel ordinateur afin d’entendre une nouvelle voix.
Comme je viens de te le dire Florence, ce n’est malheureusement pas une blague. David a travaillé sur deux anciennes technologies abandonnées depuis longtemps et il les a couplées. Séparées, elles ne valaient rien, mais, il les a réunies et a démarré le processus. Comme tu dois le savoir, il y a maintenant plus d’ordinateurs sur terre que d’humains et tous ces ordinateurs sont connectés entres eux grâce au réseau des réseaux : Internet.
« À la base militaire du 57e RA ? Mais qu’est-ce que j’ai à voir avec les militaires ? » David se rappelle y avoir fait un séjour alors qu’il avait vingt-quatre ans. Il avait fait tout son possible pour éviter le service militaire, encore en vogue à l’époque, mais lorsqu’on lui avait proposé de travailler sur des projets informatiques secret défense, il n’avait pas su résister. Non pas que c’était passionnant, mais au moins, il ne faisait pas trop de sortie et il était tranquillement installé dans un bureau avec le matériel dont il rêvait.
Interloqué, David ne sait pas quoi répondre. En effet, il connaît un certain Prélude : lui. C’était le pseudo qu’il utilisait dans sa jeunesse d’informaticien. Tous ses amis de l’époque le connaissaient sous ce nom. Il l’avait utilisé une fois ou deux pour signer les logiciels qu’il avait piraté. Mais jamais un logiciel important et encore moins un logiciel top secret. C'était également le surnom qu'il utilisait à la faculté.
Tous les dix mètres, une pancarte indiquait que ce grillage était électrifié. Un petit chemin longeait les grillages de chaque côté et l’on pouvait y voir de temps en temps deux gardes armés faire leur ronde. La route semblait interminable. Caillouteuse à souhait. Au-delà des grillages, c’était la forêt. Une forêt bien entretenue, presque artificielle pensa David.
Ce texte a été généré aléatoirement à partir du roman "Prélude" disponible ici. Si vous utilisez cette partie de texte, vous devez obligatoirement spécifier la provenance et faire un lien vers le site de l'auteur de ce roman : Prélude Prod
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